Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ateliers d'écriture et d'accompagnement à Montpellier ou par Zoom
Newsletter
Publicité
Archives
16 octobre 2008

Les deux frères, par Aorica (Mireille)

Les deux frères : Exhalaison d’arômes

Aorica de sa mémoire en délire voit surgir des frères,

Trois générations de frères, trois générations de deux frères.
Elles sortent de son imaginaire, comme apparentées à des parfums de synthèse
De plusieurs familles qui s’imbriquent comme le son des cloches,
Sur des notes ou bien sur des rocs.

 

Quand elle pense aux notes,
C’est sous forme d’exhalaisons d’arômes
Qui prennent à la gorge, qui se répandent.


Trois sortes de notes :
La note de fond,
La plus tenace, qui colle à la peau d’Aorica depuis qu’elle a six ans,
Une odeur de cèdre ou bien de vanille,
Ce serait plutôt une pluie d’iode envahissante,
Les deux premiers frères, celle de la première génération d’avant elle,
Celle de son oncle et de son père, Henri et René,
Leurs noms bien dessinés dans le tronc d’un figuier
Noyé sous des tamaris plantés devant la grève.


La note de tête,
Plus volatile, car plus alcoolisée,
A d’abord une odeur d’huître, puis de fruits rouges mêlés d’orange amère.
Aorica la respire de toutes ses narines ;
C’est la troisième génération, pourquoi placée avant la deuxième ?
Les deux fils d’Henri, son oncle.
Ils s’appellent Jean- marie et Yves.
Aorica n’est bien que leur cousine.


La note de cœur
Se diffuse entre les deux autres,
Lavande, eau de rose, ou jasmin,
Odeurs douces mais pourtant piquantes, pénétrantes,
Odeurs masquées, parfois odeur de brûlé.
Aorica les aime, essaye de les deviner
Ou bien, elle tousse pour les refouler.
Il s’agit bien de la deuxième génération de deux frères,
Intermédiaire et toute proche d’elle :
Roger, son mari et Hubert, «  l’unclet », comme dans sa famille, on dit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité