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17 novembre 2009

Sur les peintures de Jean-Claude

Sur les peintures de Jean-Claude

stage_jean_claudeCHAOS

 

Les cordes des guitares croisent celles des violoncelles

Les tam-tam et calebasses les accompagnent

Chaos chaos chaos… Une symphonie de sons

S’échappe du silence

L’obscur tonne ses couleurs

Un éclat d’or s’éveille.

 

Christiane

 Tiens voilà du boudin, voilà du boudin crie la petite sirène au grand cœur en voyant l’ours approcher.

 

- Quel gibier as-tu pris dans tes griffes acérées ?

- Une libellule, ma belle et j’ai le ventre vide. Aide moi s’il te plaît ?

- Regarde dans le chaos des branchages jetés près de l’arbre là-bas… Et cherche ton dîner !

- mais je suis bien trop gros et ce capharnaüm empêche mes pattes de saisir un morceau !

- Eh bien vas voir ailleurs dans le cosmos . Une femme en exil aura pour sûr pitié.

 Mais la femme en exil n’en a cure et cherche son âme en peine pour se réconcilier avec dame nature qui, elle, n’a point stagejeanclaudeviepitié. Aussi elle renvoie le carnivore affamé chercher sa pitance plus loin. Très loin de notre monde où règne le bonheur. Ah ! N’avoir plus faim ni soif, plus de soucis, de souffrance et plus de gîte à l’âme : être dans un gîte très calme. C’est la sérénité!

- Trop calme dit le plantigrade et que ferons-nous de notre temps s’il n’y a rien à faire et que tout tombe rôti ? Sans compter que le miel, délice de notre ventre manquera à notre félicité. Un juste équilibre s’il vous plaît.

 

 Mais les grêlons abondent à ce moment forçant nos compères à se mettre à l’abri chacun de leur côté.

 

 Et l’histoire se finit sur la queue de la sirène qui attire le bateau. Alors la femme impudique peut rire de ce complot.

          
Thérèse-Françoise Crassous


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