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16 décembre 2011

Adam Palaïs épisode 5, par Iva

Chapitre 5 :

Un bateau grandiose !

 

iva5J’étais au paradis, je n’avais jamais rien vu de tel que cette librairie. J’en avais les larmes aux yeux ; je sais que pour vous, avoir les larmes aux yeux pour de simples livres semble peut-être exagéré, mais les livres, c’est… c’est si… c’est toute ma vie !

Bien sûr, j’étais en quête de ces plans, mais avec tous ces livres, je ne savais plus où donner de la tête. Imaginez-vous ! Tout un étage était dédié aux plantes. Que choisir ? Tel livre était intéressant, mais celui-ci plus encore, et celui du dessus, et en dessous… Je me rappelai enfin du pourquoi de ma venue alors je pris la décision de ne prendre qu’une vingtaine de livres. Ensuite, je cherchai ces plans avec acharnement et les trouvai enfin, au dernier étage de la librairie. Je jetai un regard furtif à ma montre et constatai avec horreur que j’étais en retard à mon rendez-vous de ce soir. J’embarquai livres et plans et rentrai à ma suite. Arrivé à mon armoire je me changeai très rapidement et courus rejoindre mon ami marin. Nous avions pris rendez-vous au plus beau restaurant du navire, qui en comportait trois dont les chefs étaient très réputés ! Le restaurant que nous avions choisi était gigantesque, il pouvait accueillir une centaine de personnes, les peintures de ses murs étaient argentées,  une longue et haute baie vitrée nous montrait la mer délicate. J’en étais béat de cette vue, j’apercevais les exceptionnelles constellations de  ce ciel bleu nuit. Des musiciens jouaient une douce musique, qui se mariait si bien avec ce panorama voluptueux…

Mon compagnon Thomas arriva et le garçon prit la commande. Comme Maïri me le disait souvent, je suis tête en l’air et je tenais encore les plans du navire, alors Thomas me demanda ce que j’avais à la main. Je lui expliquai et il me proposa de me faire visiter ce bâtiment après avoir soupé.

Le restaurant se trouvait sur le pont numéro un, puis venaient les cuisines, ensuite  la salle de bal, et encore un grand salon couvert généreusement de peintures anciennes. La salle de bal, spacieuse, était décorée de fresques colorées qui représentaient la terre, le ciel, l’eau et le feu ; on  prêtait des costumes aux passagers inspirés par ces éléments, pour des soirées à thèmes. Le plancher était ciré,  brillant et éblouissant.

Au-dessus de nos têtes, au pont numéro deux, se trouvait le salon avec d'étonnantes toiles. Ces représentations étaient faites par des artistes qui venaient du monde entier, et dont les huiles et aquarelles étaient toutes différentes les unes des autres. Le casino avait de nombreuses roulettes pour les jeux d’argent, entourées de chaises en bois de chêne. Il  me parut impressionnant, avec des tables de jeu qui s’étendaient à perte de vue, et des tentures bleutées, il comptait presque tous les hommes parmi les passagers, et quelques femmes qui jouaient à la roulette et aux cartes. Tous étaient en tenue de soirée, très bien vêtus.

La salle d’apparat, pour les réceptions officielles, avec son plancher en marbre blanc, était en revanche complètement déserte  pour le moment.  Au fond était dressée une estrade pour les discours, pour les musiciens, ou encore pour les lotos. Les tables et les chaises étaient en bois massif avec des touches de dorure.

A l’étage supérieur, ou pont numéro trois, nous passâmes devant la fameuse librairie et visitâmes la salle de théâtre, qui pouvait accueillir cent spectateurs ; elle était décorée à la manière de la chapelle Sixtine, avec des peintures angéliques.

Encore plus au dessus se trouvaient les promenades, avec une salle de tennis, des transats, une piscine…

Thomas m’expliqua aussi qu’il y avait soixante-sept cabines sur trois étages, qui pouvaient accueillir quatre personnes chacune, en cas de besoin. En-dessous, cinq dortoirs pour l’équipage, de douze lits chacun, pas aussi confortables que les cabines mais passables, Thomas ne s’en plaignait pas.

Il me fit aussi visiter la salle des machines, bruyante, très spacieuse ; il y faisait une chaleur incomparable. Mais avant de  partir de cette pièce je m’interrogeai car une machine faisait un drôle de bruit qui commença un peu à m’inquiéter : je le signalai à Thomas mais il ne sembla guère inquiet de ce bruit gênant et me dit que cela allait s’arrêter.

Après cette enrichissante visite, Thomas me quitta pour finir ses corvées, et moi pour terminer cette soirée en beauté je retournai à ma suite, pris mes livres et allai  au pont numéro trois, aux transats. Eh oui, cher lecteur il n’y a rien de mieux que de lire à la belle étoile ! Mais  je finis par m’endormir car les lumières de ces constellations  qui caressaient  ma peau et le bruit de la mer me firent chuter dans un profond sommeil.

 

 

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