29 mai 2014
Poème à Rimbaud, par Louis Portejoie
Tu déchirais les voiles de brume au matin,
tes souliers éculés dépucelaient la terre,
dans l'aube du jour tu attrapais le divin
tes semelles de vent psalmodiaient des prières .
Vivre par le dérèglement de tous les sens ;
d'ivresses abonnées au clan des haschischins,
d’éjaculations de mots en toutes jouissances
au lever du jour ,quand débauchent les putains .
Dans le gouffre voler les captives divines,
pour les assembler en d'extatiques quatrains,
souffrir dans le sang de tes doigts couler la rime,
d'une balle blessé, pourtant fut ton copain.
Puni par les dieux d'arbre de la connaissance
au réveil,à midi ,à jamais bâillonné,
de l’Éden chassé l’Abyssinie commence,
pour mourir à genoux pour nous, béatifié.
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