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29 mai 2014

Poème à Rimbaud, par Louis Portejoie

 

Dessin-Arthur-Rimbaud_lightbox

Tu déchirais les voiles de brume au matin,

tes souliers éculés dépucelaient la terre,

dans l'aube du jour tu attrapais le divin

tes semelles de vent psalmodiaient des prières .

 

Vivre par le dérèglement de tous les sens ;

d'ivresses abonnées au clan des haschischins,

d’éjaculations  de mots en toutes jouissances

au lever du jour ,quand  débauchent les putains .

 

Dans le gouffre voler les captives divines,

pour les assembler en d'extatiques quatrains,

souffrir dans le sang de tes doigts couler la rime,

d'une balle blessé, pourtant fut ton copain.

 

Puni par les dieux d'arbre de la connaissance

au réveil,à midi ,à jamais bâillonné,

de l’Éden chassé l’Abyssinie commence,

pour mourir à genoux pour nous, béatifié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
F
"tu déchirais les voiles de brume du matin" dans cet "homme aux semelles de vent"<br /> <br /> c'est un peu et même beaucoup toi aussi que tu décris....avant et même maintenant<br /> <br /> quand tu marches perdu dans tes pensées qui n'appartiennent qu'à toi... ! à ton univers<br /> <br /> d'écrivain et d'artiste des mots... ! bravo pour tes écrits et ton style !
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J
Un savoureux pastiche : on n'est pas sérieux quand on a de sept à soixante dix sept ans !
Répondre
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