Il est où le bonheur ? par Danièle Géroda
Il est où le Bonheur ?
Certainement avec toi, mon Coeur
Où le dessiner le Bonheur ?
Peut-être, là-bas, sur la grève, à mon heure,
La Vie ! Dis moi, comment la vois-tu ?
Je la prends comme elle vient,
Je la pétris de mes deux mains
Pour voir jaillir sa sève nourricière,
Et ressentir cette Joie qui me submerge,
Comme lorsque tu longes une berge
Ou simplement en la foulant de tes pieds.
C’est ça le Bonheur !
Le plaisir de suspendre le temps qui passe.
Quels délices de se poser et de s’écouter !
Pour que le rêve interrompe la réalité,
Pour que des frémissements de bien être s’attèlent à ma Liberté.
Alors, j’avance, tranquille. . . Tu bas en moi. On ne se parle pas car le calme a trop envie de s’installer dans ce fort intérieur. Tu bas un peu la chamade quand je te dévoile mes secrets ou mes désirs les plus fous. Tu me souffles, quand je t’écoute, tous les chemins à suivre pour espérer atteindre un petit Nirvana : le mien, pas trop grand. Mon Bonheur n’a besoin que d’une place exigüe. Mais il saura, toi, tu n’en doutes pas , stimuler ton énergie pour renouveler les bienfaits de son œuvre.
Mon Coeur, j’avance, tranquille, seule avec toi, mais j’avance plus vite, heureuse de partager, bientôt, un moment d’extase devant le soleil couchant, jouant avec la lumière incandescente du jour qui s’éteint, heureuse de sentir la douceur du sable sous mes pas, heureuse d’imaginer le retour vers celui qui m’attend. Le Bonheur, ce sera nos retrouvailles, baignées de tendresse. Je sais qu’on pourra s’irradier, tous deux, de la félicité de chacun. Toi ? Mon Coeur, tu m’auras inoculé cette force nécessaire pour faire briller de mille feux l’inconnu, l’acceptation de l’incertitude de demain, les vicissitudes de la vie qui passe.
Il est où le Bonheur ?
Certainement avec toi, mon Coeur.
Où le dessiner mon Bonheur ?
Partout, à toute heure.
Avec toi, avec moi, avec lui,
A chaque fois que la Tristesse baisse les bras
Devant cette hargne à la combattre.
Mëme si ce n’est qu’un moment de récréation,
Le Bonheur revient toujours frapper à la porte….
Quelle délectation, alors , de l’accueillir et de lui faire fête,
Le temps d’un déjeuner de soleil .