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21 mars 2007

La robe vide

 

Une robe vide ?

 

 

Elle était couleur d’orange,

 

D’orange amère,

 

Celle d’une fille enrobée,

 

Qui se dérobe,

 

D’une fleur fanée,

 

Bien mal famée.

 

 

Ce n’était pas une robe à flirts,

 

Mais une robe tragique et vide,

 

Celle d’un coquelicot effeuillé,

 

Celle d’un couperet,

 

D’un temps présent,

 

Mais trépassé (très passé).

 

 

Une robe tragique et vide,

 

Rouge à pois noirs,

 

Un souvenir de coccinelle,

 

Pelucheuse ou pleurnicheuse,

 

Lourde de sens,

 

Paumée.

 

 

Une robe tambour, veloutée,

 

De cauchemars à croquer,

 

En paillettes de spaghettis,

 

Aimantée.

 

Un coupe gorge, un coupe vent,

 

Un coupe file, une coupe fille.

 

 

Une robe magnétique,

 

Atomique,

 

Mal embouchée, qui se déglingue,

 

En promotion,

 

Une robe qui zigzague,

 

Au cul de poule,

 

Pour une fille «  douce mousse ».

 

Vous ne savez pas ? Cette robe ?

 

Pour moi, elle devint,

 

Etincelante, virevoltante,

 

Froufroutante, époustouflante,

 

Et pour finir, cache misère,

 

Qui à mes pieds,

 

S’est étalée, comme une pâquerette

 

 

Cette robe était-elle vide ou pleine ?

 

 

 

 

 

Mireille Barlet

 

11 Décembre 2006

 

 

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