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10 novembre 2008

La poitrine de ma femme, par Laurence Bourdon

Fermes et souples, les seins de ma femme sont faits pour tenir dans ma main. Ils se prêtent à toutes sortes de palpations, toutes plus agréables les unes que les autres. Je les effleure, les frôle, les serre, les presse dans des étreintes, des embrassades les plus folles. Lorsque je titille les tétons, ces derniers se dressent et les aréoles deviennent presque rugueuses, contrastant avec le velouté du reste de la peau.

Chaque sein a une forme légèrement différente. Le droit est très sensiblement plus petit que le gauche, mais réagit plus vite ç mes doigts qui errent à sa découverte sans cesse renouvelée. Le téton se durcit lorsque je le pince doucement entre le pouce et l’index ; je le sens fragile, il en faudrait si peu pour qu’il ne m’échappe et se rétracte. Je le prends dans ma bouche, le tête doucement, délicatement, je m’amuse avec comme je devais sans doute le faire dans mon enfance ; je le mordille aussi, il devient alors plus dur, se rebelle tout autant que ma belle. Alors, j’embrasse le sein à bouche que-veux-tu, je m’y enfonce, je fouis. Mon nez entre d’abord en contact avec la peau satinée. Comme ma femme halète d’une jouissance contenue, je sens ses seins suants au goût légèrement salé alors que la peau (elle se parfume régulièrement le corps pour me laisser la surprise de l’exhalaison), sent cette fraîche odeur de jasmin qui me fait voyager par delà la méditerranée jusqu’à l’orient des temples bouddhistes.

Je déguste ces moments de plaisir intense où elle me laisse ainsi manipuler une partie de son être que je devine faute de le voir du fait de ma cécité. Ma joue glisse maintenant sur la peau moite et brûlante. Je reste là, instant de béatitude, puis je reprends mon exploration dont je ne me lasserais jamais tant elle me procure une diversité de sensations.. Je joue maintenant avec l’aréole que mon doigt effleure, frôle pour la sentir réagir. De petits picots, collines vallonnées se dévoilent sous mes doigts, ils semblent émerger puis se replier après mon passage. J’insiste sur cette partie charnue au comportement si étrange puis je passe à la poitrine à proprement parler. Je la caresse du revers de la main pour mieux en sentir l’aspect lisse et aussi soyeux que la peau des bébés mafflus. Ma main continuerait cette errance volontaire mais mon visage réclame aussi sa part de paradis. Je le plonge alors  au milieu des deux seins et les presse contre mes joues qui s’enflamment de plaisir. Mon corps n’est que désir. Je m’enfonce dans la chair souple et moelleuse.


Comment ces deux petites boules qui tiennent si bien dans ma main peuvent-elles autant égayer mes sens ?


Laurence Bourdon

 

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