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7 octobre 2009

Sois yeux je naisse, Plis ce vieil S

De longs doigts secs sur un damier noir et blanc
Grand sourire sur un visage papier de soie
Ô profondes rides, et presque plus de dents
Ô quelle joie... oui quelle joie !

Soleil couchant, petite fille, petit' souris
Au jet de lumière, éclat de quenotte,
Brille l'ombre des taches de rousseur, assis
Sur l'horizon, à perte de vue, la babotte

Au fond de sa main coquillage, luit
Sa pupille, perle noire nacrée de malice,
Quelques cheveux filasses, autrefois enduit
De grâce, Mademoiselle rigole encore... calice.

Rivage et ressac, deux yeux se plissent
Au vent malicieux, dévoile la boucle coquine
Sous le filet de la rouquine, s'immisce
Dans l'objectif la jeunesse taquine.

Sous l'œil du photographe, s'imprime l'instantané
Fragile et fuyant, l'émotion ne se fige,
Question en suspend sur l'histoire du sujet,
D'un autre qui regarde, Ô poète qui hé-cri
Ne s'achoppe, désiré, qu'à ce qui échappe.

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Commentaires
V
Le visuel complète l'auditif. Mon oreille s'était amusée à suivre le son des mots et le rythme des phrases, mes yeux se réjouissent des images qui se dessinent au fil de la lecture.<br /> Autorise-toi de ce qui t'échappe, cela te va bien aussi.<br /> A bientôt<br /> Valérie
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O
... pour ce retour. Je partage cette idée de l'essentiel dans l'écriture, et me réjouit de m'autoriser de ce qui m'échappe.<br /> Au plaisir<br /> Olivier Hirt
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M
j'aime beaucoup ce texte, les mots, les images<br /> le sens qui "héchape" à l'"hécrit" plus on lache<br /> plus onse rapproche de ce qui pour moi est l'essentiel dans l'écriture merci de ce moment<br /> michelle jolly
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