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17 février 2007

Les phrases déclencheuses

Les phrases déclencheuses

 

Trouvez le plus grand nombre possible de suites à ces propositions. Notez sans censurer, visez la quantité et ensuite, sélectionnez l’idée que vous voulez reprendre sous forme de poème, de conte ou de nouvelle.
Vous pouvez aussi tisser ces phrases entre elles, ou en ponctuer votre texte.

Toutes les phrases ayant donné lieu aux textes figurant dans cette catégorie ne sont pas ici. On peut partir d'un ou deux vers tirés d'un recueil de poésie, ou de la phrase d'un roman.

 

 

Battez pour qu’ils soient mousseux…

A l’horizon tout est possible

Une noix, qu’est-ce qu’il y a dans une noix, qu’est-ce qu’on y voit quand elle est fermée ?

Elle pleurait des larmes d’acier

Elle dormait tout éveillée. Il y avait bien cent ans qu’elle dormait…

Ma grand-mère avait un caniche blanc

Quand nous sortions ensemble dans la rue, mon grand-père me présentait à tout le monde…

Un astronaute en culotte courtes

« Regarde ce que j’ai pêché ! dans cette épuisette, regarde ! c’est ce trésor, que j’ai pêché ! »

Petit corset de papier

Sa vie n’était qu’un collier d’embarras

Il faisait là-dedans aussi noir que chez le loup

Une fourmi de 18 mètres

Un nénuphar vit dans mon lit

Une agrafe déprimait

Un petit oiseau, un petit poisson, s’aimaient d’amour tendre…

Dans un coin de ma tête

Sous mon lit, deux yeux rouges

J’étais sur scène, et je ne me souvenais plus du premier mot de mon texte

Ma chatte a eu six petits, cinq sont partis

Sous le portillon de ma mémoire

Un chevalier coiffé en brosse

En dessous de la carapace

La sonnerie le sortit de sa torpeur

Entre les arbres

Mon voisin est un peu fou

C’est un enfant tortue

C’est un enfant ours

C’est un enfant qui rit

On lui disait tous les jours : « Tu es trop agité »

Il entra dans la chambre pour fermer la fenêtre

Dans les montagnes du Cachemire

Un lutin amoureux

Il me dépassait d’une tête, et son regard était noir, furieux…

Sur le bout de son nez, une bulle sur le point d’éclater

Non, je ne suis pas fou

J’ai encore une chose à dire

Ça a débuté comme ça.

Elle était là… Là, devant moi. C’était l’exacte figure de mon rêve…

Je hais les voyages. Qu’est-ce que je fais là, alors, sur le pont du bateau, à regarder le quai s’éloigner ?

 

Je viens de sonner chez moi, et c’est un inconnu qui a répondu. (Didier Van Cauwelaert, Hors de moi).

 

Le sentier longeait la falaise

« Tu es un ogre », me disait quelquefois Rachel (Michel Tournier, le Roi des Aulnes).

C’est dans le fouillis d’une brocante qu’il trouva Le Livre…

Ce costume avait appartenu à un(e) aïeul(e)

Je n’aurais sans doute pas du jeter le bébé avec l’eau du bain…

 

Soudain un visage s’encadre, en larmes, dans la vitre de la fenêtre. Une main frappe, frappe..

Ouvrir, c’est m’exposer à je ne sais quelle demande extravagante.

Fermer, c’est renvoyer l’inconnu(e) à trois étages de vide…

 

Lorsque j’ai décroché, une voix inconnue m’a demandé si c’était bien l’Agence B.B. J’ai répondu que non, et raccroché.

Le lendemain après-midi, la même voix inconnue a renouvelé sa demande…

 

« Songez-vous au suicide ? Pas de panique, vous n’êtes pas seul. »

 

« Je suis jeune, belle, riche et intelligente. »

Voilà le genre de phrase que j’aimerais pouvoir prononcer.

 

J’ai voulu acheter ton amour… (A l’Est d’Eden, Ellia Kazan).

 

Il y a … ans, à Venise, dans une gargote, j’ai vu entrer un homme que j’ai cru reconnaître.

 

Je n’ai pas de souvenirs d’enfance. Jusqu’à ma douzième année, à peu près, mon histoire tient en quelques lignes.

George Perec, W ou le souvenir d’enfance

 

Tu ne ressembles à personne depuis que je t'aime

 

Elle avait réservé dans un joli hôtel…

 

Prendre le dernier train, le train de nuit

 

Et ce trésor enfoui…

 

Et si on partait ?

 

Tu vis à côté de moi…

 

Un jour je me suis réveillé comme ça : aveuglé.

 

Femmes d’Afrique…

 

Quand l’histoire tourne mal…

 

Dans l’œil du peintre…

 

Dans le cœur du musicien

 

Tu ne m’auras pas comme ça…

 

Tu veux me garder à l’écart ?

 

J’ai la mémoire qui flanche, je m’souviens plus très bien…

 

La saveur des jours…

 

J’avais douze ans la première fois que j’ai marché sur l’eau.

(P. Auster, Mr Vertigo)

 

« C’est un genre de surprise… Si tu promets de n’en pas souffler mot, je t’en donne une petite idée. »

 

Je suis toujours ramené vers les lieux où j’ai vécu ; les maisons et leur voisinage.

(T. Capote, Petit déjeuner chez Tiffany)

 

Elle aurait dû être la fille la plus heureuse de la ville.

 

« Va au cinéma et décris-moi l’histoire », me demandait-elle quelquefois.

 

L’arbre qu’il avait planté l’automne dernier serait un jour couvert de fleurs.

 

Noé Zobel, vingt-cinq années de solitude accomplies, comptait sur l’aplomb des choses.

 

Une rencontre devrait pouvoir tout sauver.

(Martine Le Coz, Nos lointains et nos proches)

 

Une odeur d’orange amère…

 

Le craquant du croissant le dimanche matin…

 

Un parfum d’herbes sèches…

 

Le goût du souvenir…

 

La saveur de la tristesse…

 

« Chocolat turquoise », proclamait une devanture.

« Au mille-et-une feuilles d’or », promettait l’autre…

 

Le parfum du chèvrefeuille ayant fleuri deux fois embaumait.

 

L’air nocturne était chargé d’une douceur soyeuse, voluptueuse.

 

La musique du vertige.

 

Ce jour là…

 

Un jour viendra

 

Il reste encore tant de choses à régler

 

Rares étaient les jours où il se retrouvait chez lui avant 22h.

 

Il est reparti tout à l’heure, une tornade !

 

Une seule lampe brillait faiblement…

 

Ils trouvèrent enfin l’hôtel…

 

Je suis seul, aujourd’hui.

 

J’aimerais t’accorder le bénéfice du doute…

 

J’ai rêvé. Des tiroirs et des tiroirs dans les tiroirs…

 

On avait laissé les portes ouvertes.

 

Jules Supervielle

Dans l’oubli de mon corps et de tout ce qu’il touche, je me souviens de vous…

 

On voyait le sillage et nullement la barque

Parce que le bonheur avait passé par là

 

Saisir, saisir le soir, la pomme et la statue…

 

Grands yeux dans ce visage…

 

Le wagon traverse des déserts rouges et des déserts blancs… (Paul Morand)

 

Blaise Cendrars

C’est mon premier domicile

Il était tout arrondi…

(Blaise Cendrars, Le ventre de ma mère)

 

O Paris

Grand foyer chaleureux, avec les tisons entrecroisés de tes rues…

(Le transsibérien)

 

Dans un pays d’enfance retrouvé en larmes (Milosz)

 

Aragon

Je danse au milieu des miracles…

 

Mille soleils peints sur le sol

 

L’ombre est faite pour qu’on s’aime…

 

Je n’ai jamais pu me faire à mon visage…

 

Le jour au plus profond de moi reprend naissance

 

Jamais je ne perdrai cet émerveillement du langage…

 

Michaux

Il l’emparouille et l’endosque contre terre… (Le grand combat)

 

Dans la nuit, j’assiège mon roi (Mon Roi)

 

Michel Leiris

Faire la part du fou, limiter les dégoûts…

 

 

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