LES VENTS ETESIENS
[illustration de l'auteur]
LES VENTS ETESIENS.
La tramontane
a nettoyé
le ciel.
Il reste, cruel,
le souvenir de choses qui furent.
Cime catalane,
neige éternelle,
comme tu es
belle!
Le vent indifférent révèle
sa ligne pure
à l'horizon, contour d'épure.
Il ne reste rien
des choses qui furent.
Les choses du passé
ne sont plus;
un vide,
c'est fini.
Tout continue, aussi,
sans toi, ma vie.
BRISURE.
Ton regard est creux,
ta bouche dure,
morts sont tes yeux.
Nostalgie
d'un coeur limpide.
Comment oublier
les choses qui furent?
De ton vouloir ne veux,
le temps passe....
Un mot seul est resté.
Aussi simplement l'été
s'efface.
Jean-Claude, sept. 1991.