#Errance rectiligne, par Olivier Hirt (Amazonie)

3 août 2010, départ de l’aéroport de Montpellier direction Paris, pour 12h de vol Paris-Rio. Quelques heures d’attente avant de ré-embarquer pour 4h supplémentaires, direction Belém, 2 millions d'habitants. Arrivés dans le petit aéroport de la ville, la barrière de la langue se fait sentir immédiatement. Nous sommes les seuls gringos alentours, une liasse de 1 000 euros dans le caleçon et un bureau de change... en panne. Heureusement, un distributeur nous donnera le billet de sauvetage. Taxi de la coopérative, direction le centre ville de Belém où Maria nous attend. Les rues défilent, l’Amérique latine s’imprime, sa pauvreté, la dangerosité de ses grandes villes, et l’incroyable dépaysement, l’absence de repère.

Maria apparaît comme un phare dans le brouillard de l'inconnu. Elle apprend le français et nous pouvons échanger très vite quelques mots : changer l’argent, acheter de l'eau et des vivres, bateau à 17H30 sur les quais. Premier aperçu rapide de Belém, avant de descendre au port et embarquer dans le bateau. Maria nous avait tout préparé... difficile à imaginer sans elle.
4 août, 19h30, le navire quitte le port de Belém. Nous arriverons à Gurupà 30 heures plus tard, le 5 août à minuit et l’aventure a déjà commencé...

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