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16 novembre 2007

Sa petite enfance, par Alice Padovano

Une poupée attirante, petite princesse au milieu d’une cour d’adorateurs, la première à marcher à dix mois, la première à étonner la famille par son vocabulaire incroyable…Elle fut première en de nombreuses choses ; coquette, elle était attirée par les tissus chatoyants, les jolies robes…

 

Comme toutes les fillettes elle adorait danser, elle le faisait avec beaucoup de grâce, surtout lorsqu’elle se déguisait.

 

A deux ans, ce qui lui plaisait le plus : écouter les émissions radiophoniques et nous les commenter, contente que son monde se montra intéressé !

 

Elle aimait caresser chiens, chats, et à défaut des vrais, ses animaux en peluche, habiller et déshabiller ses poupées, assise par terre, le plus souvent les jambes croisées, ou à genoux.

 

Elle voyait les adultes d’un œil critique, voulant juger et donner son avis sur tout !...Mais le soir, elle réclamait une histoire pour s’endormir, sans mauvais rêves, sans cauchemars, ayant auparavant demandé un câlin…

 

Elle avait trois ans lorsque naquit son petit frère, elle en souffrit sûrement, elle acceptait déjà très mal que ses aînés appellent ‘maman’ leur mère qu’elle voulait à elle seule…Elle décida que sa maman serait pour elle sa ‘Guigui’ et, défense d’utiliser ce nom !...

 

Elle faisait la conquête de tous ceux qui l’approchaient, qui jouaient avec elle, qui la promenaient…Elle ne manquait ni d’affection, ni de distractions, ni d’activités, toujours prête à s’amuser, à l’école, ou partout ailleurs, nous étions tous ensorcelés ! Bon cœur, elle partageait ses jouets, ses goûters …et même…ses opinions politiques captées quand les parents en discutaient – et, qu’elle répétait – sans doute pour retenir notre attention !

 

Assez formaliste, elle posait des questions auxquelles il fallait répondre avec justesse et précision, si elle n’était pas satisfaite, elle réclamait une autre interprétation à qui voulait bien entrer dans son jeu… Elle avait subjugué un charmant grand-père de quatre-vingt-quatorze ans qui lui passait tous ses caprices !...

 

Et, voilà survolés les trois premières années de vie de cette petite infante, peut-être un peu trop gâtée et admirée, mais, tellement mignonne.

 

Au moment de sa naissance, il y eût , comme pour toute sa fratrie, le même échange profond, d’une part, d’amour et de tendresse, d’autre part, de confiance et d’abandon.

 

Les enfants comprennent, quand ils deviennent parents à leur tour ; quelque soit le nombre de bambins qu’ils aient, cette belle pensée : Le cœur d’une mère est si grand que chacun en a sa part, et, tous l’ont tout entier.

 

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